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Société

Comment continuer à croire en soi et dans la vie, quand "tout" semble s'effondrer.

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C'est peu dire que la question se pose. D'ailleurs est-ce seulement possible de croire et de trouver des raisons d'espérer quand tout semble s'effondrer autour de nous? Pas de recette miracle ici, mais des réflexions qui je l'espère vous seront utiles.

1- "TOUT" n'est jamais en train de s'effondrer.

Quelques difficultés que vous puissiez rencontrer dans votre vie ou que le monde semble subir, ce n'est jamais "TOUT" qui va mal. C'est comme quand les gens disent "J'ai TOUT essayé".

Et on serait en droit de leur répondre avec douceur, mais sans complaisance : "Non, vous n'avez pas tout essayé". Quand nous vivons des situations difficiles, les émotions qui naissent en nous peuvent nous envahir à un tel point parfois qu'elles imprègnent tout le filtre de notre perception. Le monde a la couleur de nos émotions. Il ne s'agit pas de minimiser ce qui est grave ou de mettre une couche de pensée positive sur nos peurs, nos doutes ou nos désespoirs, mais de réaliser que les émotions ne sont pas la vérité sur le monde. Alors quand cela va mal, il y a malgré tout et nécessairement des aspects de votre vie, aussi infimes soient-ils qui continuent d'aller bien. Nous avons toujours la possibilité de remarquer le peu qui va bien, et à mesure que nous lui accorderons notre attention il grandira.

Mais je vous entends d'ici ( à Gosier en Guadeloupe) : "Frédéric tu joues sur les mots. Ce n'est pas une question de TOUT ou de presque TOUT. C'est juste une façon de parler qu'on utilise quand la situation est grave."

Mais justement, les mots ne sont pas neutres. De même que nos émotions filtrent la réalité pour se renforcer elles-mêmes, les mots que nous utilisons filtrent aussi  la réalté. Nous disons le monde comme nous le voyons, mais surtout nous le voyons comme nous le disons. Choisir les mots que nous utilisons est d'autant plus important que les situations semblent difficiles.

Mais je retiens quand même l'objection...et voilà un autre axe de réflexion.

2-Le bon et le moins bon ont toujours cohabité. Au fond tout cela n'est pas nouveau.

Chaque jour des miracles se produisent quelque part pour quelqu'un. Chaque jour, il semble que la vie s'effondre quelque part pour quelqu'un. Le monde n'a pas attendu les crises ou les guerres pour générer de la souffrance. L'histoire humaine est faite de crises,  de tragédies, de désastres, mais aussi de grandeur, de renaissance et d'espoir. La vie est belle et vaut la peine d'être vécue mais elle n'a jamais été garante de certitude. L'incertitude est au coeur de nos vies, et la crise actuelle en Ukraine, en est évidemment un catalyseur. Nous avons toujours envie de croire qu'il existe une réalité OBJECTIVE, et que nous devons savoir ce qu'elle est, pour savoir comment penser et comment se sentir. Si la réalité objective est bonne nous nous sentirons bien, si elle est mauvaise nous nous sentirons mal. Mais jouer ainsi le jeu de la vie c'est se limiter dès le départ. Evidemment il y a des faits et il ne s'agit pas de les nier, mais notre cerveau conscient n'a absolument pas la capacité de gérer tous les faits qui se produisent à un instant donné. Il est toujours en train de filtrer la réalité. Au fond ce que nous appelons réalité est le fruit de notre focus. C'est autant parce que les choses sont réelles que nous nous concentrons dessus, que parce que nous nous concentrons dessus qu'elles sont réelles. En coaching, quand j'ai des clients qui vivent des choses difficiles, je fais souvent ce qu'on appelle une "interruption de patern". Par exemple je leur pose une question qui peut sembler absurde dans le contexte, et automatiquement ils changent leur focus sans même s'en rendre compte. Au bout d'un moment, pendant qu'ils sont en train de me répondre je leur dis : "Ou est passé ta douleur?". Très souvent ils sourient ou rient. Dans l'instant, à ce moment précis, la douleur avait disparu...pourtant leur réalité n'avait pas changé.

3-Quel sens donnez à ce que vous vivez?

Encore une fois il ne s'agit pas de se détourner de la réalité, mais de réaliser que nous et notre système de pensées sommes la part essentielle de la réalité dans laquelle nous vivons. Mais au final et dans toute situation ce qui est déterminant c'est le sens que nous donnons aux choses et plus précisément celui que nous donnons à note vie. Quand nous alignons notre vie sur nos valeurs les plus profondes et nos convictions les plus intimes chaque évènement qui se produit  prend alors un sens différent. Quand nous décidons de partir à la rencontre de ce qu'il y a de plus authentique et de plus beau à l'intérieur de nous-mêmes, tout ce qui se produit dans notre vie peut nourrir ce cheminement. Je pense qu'aussi réel que ce que nous vivions nous semble, la réalité n'est pas très différente d'un rêve. Tout nous semble si réel jusqu'à ce que nous nous réveillions. Je crois à une vision optimiste de l'humanité et du monde et qu'être vivant en ce monde est une aventure extraordinaire en soi. Mais je crois aussi qu'il y a une vérité à découvrir sur nous, un trésor inaltérable enfoui tout au coeur de notre identité. Quoi qu'il se produise dans le monde ou quoi que vous fassiez, ce trésor ne s'altère pas et ne rouille pas. Il sera toujours prêt à être découvert, quand nous serons prêt à le découvrir. Pour moi c'est cela, la réalité, derrière la réalité de ce que nous vivons.

À votre succès et votre épanouissement personnel.

Frédéric

 

Frédéric ARRON

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