3 décisions utiles à l'approche des 40 ans.
Peut-être vous aussi avez vous eu la même surprise que moi à l'approche de la quarantaine : "Tiens, je ne suis pas vieux!". Quand j'avais 20 ans, la quarantaine me semblait cet âge lointain, ou la vie serait sans saveur. En gros je pensais avoir encore 20 années de vraie vie devant moi, avant le début de la sénilité. Et puis les années sont passées, et puis encore une autre, et une autre et me voilà dans la dernière ligne droite avant la quarantaine. Alors si vous aussi vous approchez dangereusement de la quarantaine, ou vous y êtes déjà, voilà 3 décisions qui devraient vous aider à tirer le meilleur de cette riche phase de votre vie.
1-Cesser de me fixer des objectifs à très court terme.
Combien de fois vous êtes vous dit qu'en 1 mois ou 2 vous auriez des abdos à faire pâllir Oliver Queen dans la série télévisée ARROW, pour vous retrouver 1 semaine plus tard à célébrer votre seule et unique semaine intensive de sport par...1 mojito et une glace au chocolat?
De brutales décisions de changement de vie, avec la volonté comme unique catalyseur risque de créer une résistance de même intensité en vous. Vos motivations purement esthétiques vous semblent peut-être merveilleusement bien fondées, mais vous allez devoir trouver autre chose pour convaincre votre inconscient de s'embarquer avec vous dans l'aventure. Les changements durables de comportements se font naturellement quand ils correspondent à un changement identitaire.
Il me semble désormais assez déraisonnable de me fixer des objectifs à moins d'1 an. Ce que je veux être ou faire dans un 1 an, je commence à y penser dès maintenant. Cela veut dire aussi que ce dans quoi je m'engage aujourd'hui, je m'engage à le faire pendant 1 an. Si une chose ne vaut pas la peine que j'y consacre 1 an de ma vie, alors il y a de grandes chances qu'elle ne vaille pas la peine, que je m'y consacre du tout. Une clef majeure du succès est la répétition, dans la récurrence.
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2-Revoir mon approche du succès.
J'ai repris à mon compte, il y a plusieurs années déjà la définition du succès de Earl Nightingale et de Bob Proctor à savoir "Le succès est la réalisation progressive d'un idéal valable". Mais aujourd'hui il me semble utile de préciser encore la façon dont j'approche le succès. Aujourd'hui je vois le succès davantage comme une conséquence que comme un objectif. Un rosier ne se demande pas comment il va créer une rose, et ne voit certainement pas la rose comme un objectif. La rose est l'expression de la nature du rosier. De la même façon, les fruits ou les fleurs de notre vie (les objectifs réalisés) sont toujours une expression de ce que nous sommes. En nous concentrant sur notre plus belle identité, de beaux fruits ou de belles fleurs deviennent inévitables. Essayer d'avoir du succès c'est donc prendre les choses à l'envers. On ne peut de toute façon pas décider directement de ce que la vie ou l'univers nous apportera, par contre on peut décider de ce que l'on donne à la vie et à l'univers, et cela est largement suffisant.
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3-Cesser de penser que les choses sont simples.
La croyance populaire est pleine de bon sens, mais elle aussi pleine d'approches simplistes qui ne résistent pas à la réalité.
Ainsi des phrases comme : "Ne pense plus au passé-Quand on veut on peut-Il faut être positif en toute situation-Il ne faut pas être triste ou se mettre en colère-il ne faut pas avoir peur". Le fait est que vous allez repenser à votre passé, tant que vous n'en aurez pas tirer l'enseignement que vous devez en tirer. Et vous avez plutôt intérêt à penser à votre passé pour le comprendre, si vous ne voulez pas revivre indéfiniment les mêmes choses. Quand à l'adage "quand on veut on peut" il met la volonté au dessus de tout. Or la volonté seule est une ressource qui s'épuise très vite. Combien de personnes vont jusqu'au burn-out pour avoir cru que la volonté allait tout résoudre ? Quand nous ressentons en profondeur un désir ardent et que nous croyons sincèrement en un possible, une volonté invincible peut survenir naturellement et terminer le travail commencé par le désir et la foi. Mais vous baser uniquement sur la volonté risque de vous mener tout droit à l'épuisement. Et les personnes tout le temps "positives" semblent l'être surtout parce qu'elles passent une couche de verni positif sur les sentiments qu'elles jugent "négatifs", comme la tristesse, la peur ou la colère. Ce sont des émotions fort utiles. Evidemment vivre constamment dans la peur, la tristesse ou la colère est destructeur, mais il s'agit de signaux importants dont nous devons tenir compte. Plus que des signaux, il s'agit de portes qui nous ouvrent l'accès à des parties plus profondes de nous mêmes. Il est très puissant de se laisser ressentir ce que l'on ressent sans le juger. C'est transformationnel. Et cela ne fait pas de nous des personnes désespérée ou pessismistes.
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Vous êtes à la mi-trentaine ou vous abordez la quarantaine ? Qu'est ce qui a changé pour vous, quelles décisions avez vous prises ? Je serai heureux que vous partagiez cela, ici, avec nous, mes lecteurs et moi.
A votre succès,
Je vous souhaite le meilleur.
Frédéric
PS : J'ai été silencieux plusieurs semaines. Je concentrais mon énergie sur l'écriture d'un livre sur l'entrepreneuriat. A vrai dire, j'ai quasiment terminé la première mouture :-)
J'ai aussi commencé à écrire des dossiers sur des problématiques ciblées de développement personnel. Ils seront bientôt disponibles.
Hum et j'ai aussi pris des vacances. Où ? A paris (mais vous êtes bien curieux(se)!)