10 choses qui se passent dans la tête d'un coach, pendant qu'il vous coache !
"C'est quoi le coaching ? Pourquoi ça marche ? Comment ça marche ?" Voilà quelques questions que l'on me pose parfois. Et pour vous aider à entrevoir les réponses, aujourd'hui je vous emmène en visite guidée dans la tête d'un coach, pour vous montrer 10 choses qui sont susceptibles de s'y trouver pendant qu'il vous coache !
De quoi a-t-elle (il) besoin ?
Beaucoup de gens pensent que le coaching consiste à booster ou à encourager les gens. En conséquence ils s'attendent à ce que le coach les aide à travailler plus dur, ou à faire plus d'efforts. Mais souvent l'effort laborieux est le signe qu'il vous manque quelque chose. Vraisemblablement, un de vos besoins psychologiques ou humain n'est pas satisfait. Cette absence prolongée pourrait vous amener à dysfonctionner et à adopter des comportements d'échecs.
Pourquoi a-t-elle (il) ce problème là ?
Vouloir supprimer un problème sans en supprimer la cause, c'est comme vouloir arracher des mauvaises herbes sans enlever les racines...ça repousse ! Et la racine du problème c'est une problématique. C'est à dire, un ensemble de croyances, de pensées et d'émotions, basée sur une vision erronée des choses et qui souvent se déclenche de façon automatique et amène le client à poser des actions inadéquates, tout en pensant que c'est ce qu'il DOIT faire, ou ce qu'il FAUT faire. Identifier la raison du problème c'est 90% du chemin.
Que puis-je dire ou faire pour l'aider maintenant ?
C'est l'essence même du coaching, AIDER ! Mais il ne suffit pas de vouloir aider pour y arriver. Par exemple une erreur classique quand on veut aider une personne c'est de vouloir la rassurer. C'est pour cela que la famille et les amis sont souvent incapables d'apporter l'aide dont à besoin le coaché, ils tiennent absolument à le rassurer et à éviter qu'il se sente mal ou inconfortable. Le coach ne cherche pas à rassurer, mais à permettre au coaché d'avoir une prise de conscience libératrice qui lui permettra de trouver la solution dont elle a besoin.
"Ne comprends pas trop vite"
Il est bon que le coach se dise cela à lui même. L'erreur serait de croire trop vite avoir tout compris, en ne prenant pas en compte toute la complexité de l'être humain. Mais souvent le problème et la problématique ne sont pas ce qu'ils semblent. C'est en étant ouvert à l'inattendu que le coach finit par trouver l'intervention juste qui aide le client à déclencher le changement recherché.
Quelle permission a-t-elle (il ) besoin de se donner ?
Le coaché est souvent coincé dans une réalité dans laquelle il ne voit pas d'options. Mais cette réalité, pleine de JE DOIS, et IL FAUT, n'est pas LA réalité. Pour en sortir la personne coachée a besoin de se donner à elle même des permissions. Permissions de dire "oui", ou "non", permission d'agir différemment, permission de ne rien faire (et oui il est quelquefois urgent de ne RIEN faire).
"Son visage est plus tendu. Est-il (elle) contrariée par une chose importante qu'il (elle) ne me dit pas ?"
Le coach est attentif, aux différents signaux que vous émettez. il sait que quelquefois vous êtes susceptibles de ne pas dire, des choses qui pourtant sont importantes, et même quelquefois pour ne pas heurter le coach (Et oui, certain(e)s client(e)s se disent "Je n'ai pas envie de mettre mon coach mal à l'aise en lui disant ceci ou cela"). Ne vous inquiétez pas pour votre coach, il sait prendre soin de lui ! Si vous avez envie de lui dire quelque chose dites-lui !
Cependant le coach la plupart du temps vous demandera ce que signifie le signal (visage tendu, agitation) plutôt que de chercher à interpréter.
"Est-ce que mon client (ma cliente) avance ?"
Si le client n'avance pas, le coaching ne sert à rien. Le but c'est que le client avance dans la gestion ou la résolution de ça problématique. Si le coach voit que vous n'avancez pas, il changera d'approche et pourra choisir par exemple (mais ce n'est pas la seule solution), d'avoir des interventions plus directes, mais toujours avec bienveillance, et même quelquefois employer des mots crus qui aideront à vous représenter les choses avec plus d'intensité.
"J'ai soif".
Pour aider les autres à prendre soin d'eux-mêmes, il faut déja commencer par prendre soin de soi même. Un coach peut souhaiter faire une pause pour réfléchir, ou boire ! Et souvent le client en voyant le coach prendre soin de lui même, aura tendance à en faire de même.
"Je crois qu'il (elle) essaie de me ballader"
Le client est quelquefois tellement convaincu de sa propre réalité, qu'il voudrait y entraîner le coach. Il peut donc lui ressortir avec beaucoup de convictions, ses fausses croyances pour convaincre le coach qu'il est vraiment coincé. La "ballade" peut aussi consister pour le client à parler de choses qui n'ont rien à voir avec le problème, ou la question, parce qu'elle a peur d'être confrontée à la réalité. Il appartient au coach de refuser la ballade en disant par exemple "C'est très intéressant, mais vous n'avez pas répondu à la question que je vous ai posée". Et souvent le client dira "heu c'était quoi encore la question ?".
"Cette personne est vraiment belle".
En décidant de rentrer en coaching, une personne affirme ses forces "Je crois que le changement est possible et que j'en suis capable...", et aussi ses fragilités "....mais j'ai peur, je doute, je n'ai pas confiance, ou "je ne me sens pas intéressante". Il y a de la beauté dans nos forces, comme dans nos fragilité. Quand on voit la valeur d'une personne, il est difficile de ne pas la trouver belle. Et l'attitude du coach avant toute stratégie ou intervention, c'est de croire dans le "prince", ou "la princesse" qui se trouve dans le client, c'est à dire sa capacité à prendre conscience de sa propre valeur et à évoluer avec assurance vers la réalisation de ce qu'il souhaite ou sa propre transformation. Et soyez sûr(e) qu'un coach ne vous jugera jamais.
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